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09/06/2006

Vive la Provence !

Antiquité

medium_glanum-Made-in-mouse.jpg Elle tire son nom de l'époque romaine qui la connaissait comme Provincia (une des nombreuses provinces romaines). La Provence fit partie de la Gaule Transalpine (c'est-à-dire au-delà des Alpes, pour les Romains), rebaptisée Gaule Narbonnaise (du nom de la capitale de la province romaine, Narbonne) au Ier siècle av. JC.

La Provence (Prouvènço / Provença en provençal) est une dénomination géographique qui désigne un ancien comté et une ancienne province royale française et qui correspond aujourd'hui, au sens large, à une grande partie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et qui se situe au sud-est de la France, s'étendant de la rive gauche du Rhône (rive est) jusqu'à la rive droite du Var où elle borde l'ancien comté de Nice situé sur la rive gauche. Plus strictement, la Provence s'étend jusqu'à l'est du Gard (au-delà du Rhône jusqu'à Nîmes) et jusqu'au sud de l'Ardèche et de la Drôme.


D'où vient le Français ?


La langue française, comme toutes les langues, s'est construite au fil de l'histoire. De la rencontre des peuples, de guerres et d'alliance, d'échanges commerciaux en simple voisinage, nos ancêtres ont adapté leur langage afin de se faire comprendre de leurs semblables.

Avant d'arriver jusqu'à nous, les mots ont subi bien des modifications, que ce soit au niveau de leur forme ou de leur sens.

Il y a environ 5000 ans, le peuple qui vivait dans nos régions faisait partie d'une vaste aire culturelle qui s'étendait jusqu'au cœur de la Bohème. Les peuples étaient apparentés par la langue, la culture et le mode de vie. Nous l'appelons aujourd'hui "le monde celtique". Ils parlaient le gaulois.

Les légions de Jules César conquièrent la Gaule en 52 av. JC et leur langage devient peu à peu la langue du territoire.

Dès l'an 200, les Francs qui viennent de Germanie ravagent la Gaule romaine. Ils adoptent néanmoins le langage des vaincus en y adjoignant quelques dizaines de mots : pott - pot, suppa - soupe…

Dans le Sud, les Sarrasins nous ont aussi laissé quelque 300 mots arabes en même temps que l'algèbre et les échecs. Certains mots ont suivi leur chemin pour arriver jusqu'à nous sous des formes qui ne laissent pas imaginer qu'ils proviennent aussi de l'arabe. Les mots d'origine arabe représentent près de 5 % de notre langue.

Les échanges commerciaux ont amené de nouveaux mots de chez les Astèques : tomatl - tomate ; ayacotl - haricot ; cacautl - cacahuète ; de chez les Néerlandais : boek - bouquin ; ringhband - ruban ; de Bulgarie : jaourt, des Inuits : anorak et de l'hindi : pyjama.

L'allemand a donné environ 200 mots dont accordéon, bière, bivouac, blocus, bretelle, chenapan, choucroute, cible, dollar, ersatz, espiègle, képi, obus, sabre, trinquer, valse, vasistas…

L'italien a apporté environ 1000 mots : balcon, banque, bouffon, boussole, brigade, canon, concerto, confetti, cortège, courtisan, crédit, dilettante, escadron, faillite, fresque, graffiti, incognito, opéra, page, pittoresque, scénario, soldat, solfège, ténor…

L'espagnol a donné quelque 300 mots dont : abricot, adjuvant, banane, bizarre, camarade, casque, cédille, chocolat, cigare, guérilla, hâbleur, maïs, matamore, mirador, moustique, romance, sieste…

L'anglais a donné et donne encore actuellement des dizaines de nouveaux vocables : knife - canif ; bat - bateau ; barma, bifteck, box, budget, car, casting, comité, football, forecast, grog, hardware, hold-up, look, marketing, match, punch, rail, raout, record, rosbif, sandwich, sketch, software, stock, string, toast, tunnel, zoom… ce qui ne manque pas de poser certains problèmes appelés anglicismes.

Le russe a apporté boyard, cosaque, isba, mammouth, moujik, samovar, steppe…

Les sciences avides de termes adéquats ont forgé des mots sur base de racines grecques et latines.

Mais les mots ne viennent pas uniquement de l'étranger : il y avait sur nos territoires des dizaines de langues et de patois et quelquefois, des mots de ces régions entraient dans le langage : boulend (boulanger) du picard ; merki (marché) du normand ; bizou, bijour, baragouin, biniou, domendu breton et une multitude de mots venant du provençal dont le mot "amour", cabas, cigale.

Plus près de nous, l'argot ou plutôt les argots nous apportent de nouveaux mots : boniment, coquille, pion…


Source
Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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